D’après un média américain, le chef d’État ukrainien, Zelensky, aurait donné son accord pour une opération de sabotage, avant de se raviser et d’annuler l’ordre. Cependant, il semblerait que ses instructions n’aient pas été suivies par les personnes concernées.
L’Ukraine aurait été impliquée dans un plan visant à saboter les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en septembre 2022, en mer Baltique. Selon la justice allemande et plusieurs grands médias internationaux, cette opération aurait été approuvée au plus haut niveau à Kiev, y compris par le président Volodymyr Zelensky lui-même.
Le Wall Street Journal affirme que l’attentat à l’explosif aurait été supervisé par le commandant en chef de l’armée ukrainienne de l’époque, Valery Zaloujny. Malgré un revirement de Zelensky en cours de route, qui aurait demandé l’arrêt du projet, le sabotage aurait été mené à bien.
L’idée du sabotage aurait émergé en mai 2022, lors d’une réunion d’officiers, de hauts gradés et de chefs d’entreprises ukrainiens. Six personnes auraient été directement impliquées dans l’opération, pour un coût d’environ 300 000 dollars financé par des fonds privés.
Après le sabotage, Zelensky aurait demandé des explications à Valery Zaloujny, qui aurait répondu qu’il était trop tard pour arrêter l’opération. La présidence ukrainienne a nié toute implication dans le sabotage, tandis que le conseiller présidentiel Mykhaïlo Podoliak a pointé du doigt la Russie pour de telles actions nécessitant des ressources techniques et financières étendues.
L’enquête judiciaire menée par l’Allemagne semble se diriger vers l’Ukraine, avec un mandat d’arrêt émis par Berlin visant un Ukrainien établi en Pologne à l’époque.
Source de l’article : Francetvinfo