Le vote sur la reconduction d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne aura lieu jeudi au Parlement européen. Pour être élue pour un second mandat, elle aura besoin d’une majorité absolue de 361 votes.
Après les élections européennes, Ursula von der Leyen doit obtenir une majorité absolue des voix pour être reconduite à la présidence de la Commission européenne. Malgré le soutien initial des dirigeants des 27 pays membres, des incertitudes subsistent quant à sa réélection. Les défections au sein de son propre camp, notamment en provenance de la délégation française et slovène du Parti populaire européen, pourraient compromettre son mandat.
Si elle parvient à obtenir le soutien de l’alliance majoritaire formée par le PPE, les S&D et Renew, Ursula von der Leyen sera assurée d’une réélection sans encombre. Cependant, des divisions internes au PPE et des désaccords sur des questions clés telles que l’environnement pourraient faire obstacle à son élection. Les centristes attendent des engagements forts de sa part en matière de défense, d’État de droit et de compétitivité.
Les discussions avec les écologistes pourraient également être déterminantes. Les Verts et l’ALE ont des exigences claires, notamment en ce qui concerne le Pacte vert européen et la lutte contre la pauvreté. Tout accord avec l’extrême droite serait un point de rupture pour eux. Les négociations avec le groupe CRE, regroupant des membres d’extrême droite, pourraient diviser l’alliance majoritaire et compromettre la réélection d’Ursula von der Leyen.
Dans ce contexte complexe, la présidente de la Commission européenne devra trouver un équilibre entre les différentes sensibilités politiques pour obtenir une majorité stable. La compétitivité économique et les enjeux de défense pourraient être des points d’ancrage pour rassembler les différentes factions du Parlement européen. La prise en compte des priorités de chaque groupe politique sera essentielle pour garantir le succès du vote de confiance.
Source de l’article : Francetvinfo